Le instruments de musique péruviens Ils sont un échantillon de la forte tradition musicale et culturelle du Pérou. Celui qui a été le fruit de la création de son peuple et de l’influence espagnole.
Vous souhaitez les découvrir ? Parlons donc du charango, du cajon, de la zampoña, du pututu et bien plus encore.
Les instruments de musique péruviens
1. Harpe andine
La harpe andine est l’un des instruments andin par excellence.
Son origine remonte à l’époque coloniale, lorsque les conquérants espagnols ont apporté la harpe au Pérou. Plus précisément, ils l’ont emmené dans la région andine, où les habitants se sont chargés de l’adapter et de lui donner leur propre touche.
C’est dans les régions d’Áncash et du sud de Cusco que cet instrument de Cordes surtout dans le genre des huaynos chantés, où la harpe joue un rôle fondamental.
En ce qui concerne les formes et les types de harpes andines qui ont été développés dans le musique créole péruvienne on peut citer la harpe arrondie d’Ayacucho et la harpe large de Huancayo.
2. Bandurria de Cusco
C’est un instrument traditionnel très populaire dans la ville de Cusco, également connue sous le nom de ville impériale.
La bandurria est un bel instrument, dont origine remonte à des centaines d’années, à la siècle XIII. Cependant, au Pérou, ils sont arrivés aux mains des Espagnols.
Le modèle utilisé à Cusco est connu sous le nom de bandurria cusqueña et comporte 4 jeux de cordes, qui peuvent être doubles, triples ou quadruples selon la région, le style de musique et le modèle exact.
Dans la musique traditionnelle, il est utilisé pour jouer des genres typiques tels que les huaynos ou les qashwas.
En fait, c’est un instrument profondément enraciné dans le peuple. La croyance populaire dit que le musicien devait accorder sa bandurria de Cusco en écoutant les chants des sirènes. Ainsi, il pourrait alors tomber amoureux des filles du quartier.
3. Cajón
Beaucoup de mes connaissances sont surprises quand je leur dis que le tiroir n’est pas un instrument d’origine flamande. Mec, il n’est même pas d’origine européenne !
Et… ce n’est pas 100% l’Amérique latine!
Le tiroir est un instrument à percussion d’origine afro-péruvienne. Oui, il a été créé au Pérou par des esclaves noirs arrivés d’Espagne et qui cherchaient un moyen de faire leur musique en cachette.
Pour cela, le cajon était parfait. Parce que, si des esclavagistes devenaient suspects, ils pouvaient prétendre qu’ils étaient juste assis.
On dit que les esclaves ont créé le cajon au 14ème siècle, mais ce n’est qu’au 19ème siècle que les rythmes noirs comme le festejo sont devenus populaires.
Aujourd’hui, les villes de la côte centrale péruvienne telles que San Luis de Cañete et El Carmen de Chincha utilisent beaucoup le cajon. bois.
4. Charango
Le charango est une sorte de toute petite guitare qui se joue debout. En fait, il ne mesure qu’environ 63 cm de long !
En comparaison, une guitare traditionnelle mesure environ 150 cm d’un bout à l’autre.
À son tour, le charango se caractérise par un total de 5 paires de cordes, bien qu’en réalité vous puissiez trouver de nombreuses variantes avec plus ou moins de cordes. Comme toujours, tout dépend de la région ou du style dans lequel il est joué.
Quant à sa création, l’origine du charango remonte à la partie andine du Pérou, dès l’arrivée des conquérants espagnols. Cependant, il est actuellement joué dans de nombreuses régions du pays. C’est l’un de ces instruments. comédies musicales qui se propage très rapidement.
Aujourd’hui, son sonner caractéristique peut être entendue dans des régions comme Arequipa, Puno, Ayacucho, Apurímac, Huancavelica ou Cusco.
5. Clarin Cajamarca
Un de instruments à vent péruviens le plus grand est sans aucun doute le boîte de clairon.
C’est une anche très longue qui peut mesurer dans bien des cas jusqu’à 4 mètres de longueur et dont le son n’est pas si éloigné de celui de la trompette.
Il est typique de la région de Cajamarca -d’où son nom-, donc son utilisation est plus spécifique à la campagne de cette région. Cependant, il est également possible de l’écouter lors d’événements dans la ville.
Même le musicien Miki González l’a inclus dans ses productions, où il sauve la tradition péruvienne et la fusionne avec des rythmes et des mélodies modernes.
L’instrument a été déclaré Patrimoine Culturel de la Nation en 2008 par l’Institut National de la Culture du Pérou.
6. Pututu
Le pututu en est un autre instrument à vent péruvien très intéressant. C’est un gros coquillage avec des trous à travers lesquels le musicien souffle pour produire un son très puissant.
Il était traditionnellement utilisé par les chasquis, les messagers personnels des Incas, qui couraient d’un bureau de poste à l’autre en portant des messages, des lettres et des objets. Lorsqu’ils arrivaient au poste avec un message, ils sonnaient le pututu pour annoncer leur arrivée.
Il est encore utilisé dans la région andine, notamment dans la ville de Cusco, lors de l’Inti Raymi : la cérémonie célébrée en l’honneur d’Inti (dieu solaire), et lors des célébrations et cérémonies de la Semaine Sainte.
Aujourd’hui, ces rituels et cérémonies continuent d’être célébrés et sont des événements d’intérêt touristique et culturel.
7. Quena
Pendant le puissant et vaste empire inca, la quena était un instrument d’une grande importance et d’une grande valeur qui s’est répandu comme une traînée de poudre dans tout le Tahuantinsuyo (les quatre régions de cet empire).
Et il y a encore des vestiges de cette importance.
Aujourd’hui, la quena est un symbole musical dans toute la Sierra centrale, en particulier dans des régions telles que Junín, Huancavelica, Pasco et Huánuco.
En fait, ces régions ont eu une grande influence sur la façon dont la quena sonne et est jouée. Par conséquent, ce que vous pouvez entendre à Junín varie par rapport aux styles et aux manières de jouer à Pasco ou Huánuco.
La quena se compose d’un tube percé de sept trous et peut être fabriquée dans différents matériaux, les plus typiques étant le bois, la canne ou l’os.
8. Flûte de Pan
La flûte de pan péruvienne C’est un instrument à vent bien connu en dehors du Pérou et a des siècles d’histoire.
En fait, il a été créé par la culture Wari au 5ème siècle et, depuis lors, il continue d’être utilisé dans les régions du sud des Andes telles qu’Ayacucho, Cusco, Apurímac et Puno.
Il est courant de voir qu’ils l’appellent aussi flûte péruvienne mais techniquement ce n’est pas une flûte, puisqu’il s’agit d’un total de 13 tubes reliés les uns aux autres en parallèle.
Ils varient tous les uns des autres, avec des diamètres et des longueurs différents. Ainsi, chaque fois que vous soufflez dans un tube, le son est différent de celui qui se trouve à côté.