Peu de temps après avoir appris les parties du tuba et s’être habitué à la technique d’embouchure nécessaire pour faire un bon « buzz » sur l’embouchure, le nouveau joueur de tuba est prêt à passer à la production de notes et à l’engagement dans les études de base.
Sans alourdir le joueur de tuba avec une litanie de techniques qui peuvent être utiles ou non compte tenu du contexte de jeu d’un individu, il existe quelques stratégies qui semblent bénéfiques pour tous les joueurs de tuba.
L’adoption de ces stratégies universelles offrira des conditions optimales pour production sonore, résistance et intonation.
Bonne posture
Alors que la maîtrise d’une bonne posture est essentielle pour une performance idéale, la plupart des joueurs de tuba négligent la posture. Comme un tuyau d’eau plié qui peine à transporter le liquide vers son récipient, un des voies respiratoires compromises entraveront l’apport d’air du tuba des poumons à la trompette.
Sans circulation d’air adéquate, le tubiste a du mal à « jouer » des notes dans les registres aigus et graves, et ne peut souvent pas supporter les notes dans les médiums pendant une période prolongée.
L’une des meilleures approches pour améliorer la posture consiste à faire glisser le joueur de tuba vers l’avant sur le siège utilisé dans le studio, la salle de répétition ou la salle de concert.
En glissant vers l’avant, le joueur de tuba perd le soutien du dossier de la chaise et doit utiliser sa musculature centrale pour rester debout.
Au fil du temps, le renforcement de la musculature aide le musicien à redresser la chute et/ou le galbe du dos.
Avec cette voie respiratoire intacte en place, notez que la production et l’endurance augmentent.
Développer votre oreille
À moins que le tuba n’ait l’intention de faire une carrière solo, ce qui n’est vraiment pas pratique pour les bassistes, il doit apprendre à reconnaître et à honorer la place du tuba au sein d’un ensemble plus large.
La dictée musicale, en particulier, est une compétence importante à perfectionner si l’on souhaite développer une bonne oreille dans le contexte de l’ensemble.
Feuille de musique et crayon en main, le tuba doit écouter un court morceau de littérature symphonique enregistrée puis esquisser une partition à partir des fragments de l’ensemble créés par les différents instruments.
En répétant des exercices de dictée spécifiques, le joueur de tuba améliore non seulement sa compréhension de la théorie musicale, mais apprend également comment les contributions harmoniques de la trompette s’intègrent dans l’expression globale de la pièce.
études de clavier, en particulier avec les gammes, les intervalles et autres, cela aidera également le joueur de tuba à développer une oreille nuancée.
Travail de l’embouchure
Comme exploré ailleurs, le travail de l’embouchure est une tâche nécessaire pour que le joueur de tuba tente d’approfondir ses compétences et d’explorer une littérature plus complexe.
Le travail sur l’embouchure commence par le réchauffement de l’embouchure. En utilisant la technique de la main en coupe, le tubiste doit élever une embouchure froide au-dessus de la température ambiante.
Le fait de frotter doucement l’embout pendant trois minutes ou plus avec des mains en coupe devrait amener l’embout à une température souhaitable.
Avant de placer l’embout buccal sur le tube principal de l’instrument, le le tubiste doit souffler de l’air dans l’embout buccal pendant environ une minute, puis faites retentir l’embouchure avec l’embouchure correspondante pendant encore trois minutes.
Après un travail en studio ou en ensemble avec le tuba, la routine de l’embouchure doit être inversée. En retirant l’embout buccal du tuyau principal, le joueur de tuba doit bourdonner pendant trois minutes de plus et souffler de l’air pendant une minute.
L’embout buccal doit être nettoyé régulièrement avec un agent tel que la Listerine pour réduire la possibilité de croissance de moisissures ou de bactéries.
Exercices de rythme
Alors qu’un joueur de tuba explore un trésor de littérature musicale, il devient clair que la contribution du tuba à la partition comprend souvent une notation pulsée de type battement de cœur qui empêche l’ensemble de subir un phasage excessif.
Parfois, les parties de tuba peuvent être fortement syncopées ou conçues de manière à aider l’ensemble à anticiper le temps fort de la mesure suivante.
Par conséquent, il est utile pour les joueurs de tuba d’apprendre de leurs voisins dans la section des percussions de l’ensemble.
À l’aide d’une technique d’applaudissements ou d’une procédure « pointée », le le joueur de tuba est encouragé à travailler à travers des sections rythmiques de la partition plusieurs fois avec vos mains ou votre voix avant de souffler dans la trompette.
Tirer sur l’oreille du saxophoniste dans la deuxième rangée de l’ensemble (juste devant la section tuba) pourrait être un geste utile lors de la maîtrise de sections très rythmiques de la partition.
Utiliser la technique du clapping en concert avec un instrumentiste travaillant sur une partie plus mélodique de la pièce (comme un saxophoniste), le joueur de tuba apprend le rythme de sa section de partitions à mesure que vous découvrez comment votre partie complète et anime la mélodie.
Se reposer
Le repos est probablement l’outil le moins utilisé dans la panoplie de stratégies du joueur de tuba. Pour commencer, un repos adéquat garantit que l’embouchure n’est pas dégradée par un gonflement ou une fatigue musculaire.
Lorsqu’un tubiste travaille sur une œuvre littéraire très exigeante, les « lèvres » doivent se reposer deux heures pour chaque heure d’engagement direct avec la musique.
Dans ce contexte, se reposer peut signifier se concentrer sur le travail rythmique plutôt que sur le jeu de notes. Le repos peut également inclure l’application d’une compresse froide ou d’un chiffon sur les lèvres pour contenir l’enflure déjà en cours en raison du surmenage.
Donner une pause à vos poumons et à vos doigts est également vital. S’éloigner de l’instrument de temps en temps contrecarrera le risque d’épuisement professionnel ou de conséquences médicales imprévues.
Si la musique devient un stress physiologique au lieu d’être une activité joyeuse, il est temps de prendre un long coup de corne.
Notre conclusion
Les tubistes débutants voient souvent la maîtrise de l’instrument comme une sorte de quête olympique.
Dans une quête pour produire les notes les plus graves, le passage saccadé le plus précis ou l’expression musicale la plus longue entre deux bouffées d’oxygène, le novice ne se rend pas compte que des « choses subtiles », et non des superlatifs, favoriser la croissance de la musicalité.
Une bonne posture, le développement de l’oreille, le travail de l’embouchure, les exercices rythmiques et le repos sont des stratégies simples qui favorisent l’amélioration de la santé et la perspicacité de jeu d’un artiste interprète à n’importe quel niveau.
Cela dit, ces cinq stratégies ne sont pas exhaustives.
Tous les joueurs de tuba, tous les musiciens d’ailleurs, doivent se tourner vers les maîtres vivants pour obtenir des conseils, des instructions et la résolution de problèmes lorsque la musicalité stagne ou que la joie s’estompe.
De même, quand le tubiste le comprend, il le comprend vraiment, il aide la communauté des bassistes en transmettant ce qui marche pour lui.